113
200202
donne 112
alain
alain.cornu@xlwi.com
02/11/2002 - 11:23

Je partage pour l'essentiel l'annalyse de Michel. Mais une
fois que l'ouvreur a dit 4 K, je pense que le réponant doit
redire 5T, promettant ainsi, après avoir fitté sans
ambiguïté les P, une belle couleur par AS/Roi au moins.
Sur 5 C de son partenaire, 5 SA, cette bonne vieille
Joséphine, et l'ouvreur, fort de ses 2 gros honneurs à P, ne
manquera pas de nommer le grand Chelem, sur lequel le
répondant peut passer, ou introduire 7 SA.

Par contre, là ou Michel ne me rejoindra certainement pas,
c'est si j'envisage l'ouverture de 2 T fort indérminé...
Selon le compte des perdantes, on arrive à 5, bien que la
qualité des P ne soit pas exceptionnelle. On ignore où sont
ces cartes importantes que sont les 9,8,7, et leur
possession peut me faire pencher pour l'ouverture de 2 T.
Sur la dite ouverture, il est certain que le grand chelem ne
peut plus nous échapper.
Je vois assez bien la séquence suivante:
   
             2 T !             2 K !
             2 P               3 T
             3 K  1)           3 P    2)
             4 C               4 SA
             5 K  3)           6 C    4)
             7 P               passe ou 7 SA

1) couleur 4éme  
2) plus fort que 4 P
3) 3 clés si l'on joue 41/30
4) Joséphine sans ambiguïté, les autres enchères pouvant
laisser plâner un doute.
Là encore, fort de ses 2 gros honneurs à P, l'ouvreur doit
appeler le grand chelem.

Mais, malheureusement, combien sommes nous à ouvrir une
telle mains de 2 T ?             




alain

02/11/2002 - 11:40

PS: évidemment, on connaît certaines vieilles dames
terroristes qui poseraient directement le BW, on en voit
tous les jours !!! (Elles n'ont d'ailleurs aucun problèmes,
car leur partenaire aura peut-être ouvert de 2 P fort)




michel

02/11/2002 - 19:10


Il est trop tard pour décrire une "belle couleur par
As-Roi". Vouloir donner une telle signification (très
"sectaire", même carrément "intégriste") à 5T revient à se
priver du banal et habituel stepping bid (ici, le
palier n'étant pas le plus économique, plutôt probing
bid, genre treading waters, à vrai dire plus
précis que cela), tellement indispensable, même sans As-Roi,
là où l'on cherche et espère encore et là où le contrôle
Coeur ne suffit pas encore.

Au surplus une telle description est inutile si l'on considère que c'est le répondant le capitaine.

Sur 5C, 5SA n'est pas Joséphine, mais Blackwood. 5SA n'est Joséphine qu'à saut.

Dans ce sens, c'est vrai que 5T aurait bien fonctionné puisque, sur 5C, le répondant aurait retrouvé son Blackwood, entendu 6K et pu questionner à 6C pour la Dame d'atout (qui se serait présentée par 7P).

Merci pour la recette: désormais, chaque fois qu'une paire aura manqué un chelem, je pourrai lui répondre: "T'avais qu'à ouvrir de 2K!".

Soyons sérieux: nous sommes à mille lieues d'une ouverture "semi-forcing". Bon, j'exagère, à deux points. Mais deux points c'est deux points. 20-23DH (pour un unicolore majeur; 21-23DH pour un unicolore mineur), c'est déjà assez large. Tu voudrais 18-23DH? Je n'en vois pas l'intérêt. Ou 18-21 et ouvrir de 2K (forcing de manche, te rappellé-je) dès 22DH? Ne chutes-tu pas déjà suffisamment?...

Avec des mains très compactes, ou très longues, c'est vrai que le compte des points de distribution (à la Vernes) ne fonctionne plus pour en exprimer le potentiel d'attaque et l'on se rabat alors sur le compte des levées de jeu, c'est-à-dire des levées immédiatement encaissables, sans l'appui du mort. Huit levées de jeu valent 2T (en majeure seulement pour Lévy, 8½ en mineure), neuf valent 2K (9½ en mineure pour Lévy). Ce compte peut aussi se réaliser par le compte inverse, celui des "perdantes" (et alors l'on ouvre de 2K dès que la main compte 24DH ou quatre perdantes [ou moins], de 2T dès qu'elle compte 20/21-23DH ou cinq perdantes [l'on choisit donc le compte le plus favorable]).

Mais il s'agit de tout autre chose que le compte des perdantes des mains bicolores (pour ceux qui aiment ça; l'on sait ce que j'en pense: voir donne 69), là où l'on attend des "couvrantes". Sur une ouverture de 2K, l'on n'attend raisonnablement guère de "couvrantes"!

Les "perdantes", comme inverses des "levées de jeu immédiates", c'est ceci (où l'on constatera que la quatrième carte d'une longueur vaut une demi-perdante, la cinquième et les suivantes étant des gagnantes):

ARDVx0ARDxx½ARxxxAxxxx
ADV10x1ADVxxRDV10x1RDVxx
RDxxxRVxxxRxxxxDVxxx
RDx2DV102RVx3DVx3
AV10xxAV102RV102etc.

Seule cette méthode permet d'être en harmonie avec la valeur réelle de la main, son "potentiel d'attaque", rapportée aux zones 3 et 4, 20-23DH et 24DH+ (pour respectivement 5 et 4 "perdantes"), valeur transmise par les ouvertures de 2T et 2K (laquelle, rappellé-je encore, conduit à la manche!). Ta méthode conduit à ouvrir de 2T/K des mains très inférieures au message transmis. Ainsi celle du texte, qui ne compte pas moins de sept perdantes, pour laquelle une ouverture de 2T est, il faut bien le dire, proprement ridicule (nous n'ouvrons en outre jamais de 2T les bicolores, sauf les 5422 de 22-23DH qui se redemandent par 2SA: voir donnes 55 et 75). alain 02/12/2002 - 10:30 Certes. Mais doit-on encore considérer une main 6/4 comme bicolore. Des experts, tels Cronier qui préconisent le compte des perdantes dans les seuls ARD manquants estiment que non. Quand on a une couleur 6ème en majeure, on considère la main comme unicolore; sauf main 6/5, ou si la couleur 6ème est en mineure. Là, la recherche d'un fit majeur est primordial. Il est vrai que la main présentée ne mérite pas tout à fait l'ouverture de 2T, car il semble que l'on n'a pas 987 à P. Si on les avait, il y aurait au plus 1,5 perdante dans la couleur (on a vu des mains avec ARDV xxxx avec une perdante malgré tout, le 10 étant 5ème). Personnellement, j'ai de la peine à comprendre une telle réticence à ouvrir ce genre de main de 2T fort indéterminé, alors que tu as si souvent des ouvertures au palier de 1 complètement pourries. michel 02/12/2002 - 11:06 Oui, mais mon partenaire sait que, quand j'ouvre de un, je peux avoir une main complétement pourrie (ouais, j'ai quand même toujours 13DH, mais parfois faits de 9H seulement en majeure, de 10H seulement en mineure)! Tandis que quand j'ouvre de 2T, il sait que j'ai un 2T! Sauf JJ qui passe avec un As et la Dame de Carreau sèche sur mon 3K après 2T. Il a cru que je pouvais n'avoir qu'un "5 perdantes à la Cornu"!!!... Zéro partagé en deux! alain 02/12/2002 - 14:20 Il est vrai que le double 2 et le SMI permettent, dans une certaine mesure de pondérer les ouvertures pourries. Malheureusement, on ne les trouve pas sous les pieds d'un cheval (je sais de quoi je parle en matière équestre)et dans les cas où on ne peut les produire, on est parfois bien endicappé. Une ouverture de 11 H, avec un répondant muni également de 11 H va bien souvent nous mener au contrat de 2 SA, ou au palier de 3. Bien souvent on sera ainsi à un palier trop élevé. Une façon de l'éviter est de jouer la convention suivante, que j'ai utilisée en face de Tan Vu Minh et du Dr Urbanovici. Sur l'ouverture de 1T, la réponse de 1SA promet très exactement 11H, avec peut-être une majeure 4ème, mais pas de singleton, ni de couleur 5ème. L'ouvreur qui n'est pas minimum part en staymann. J'ai cessé de jouer cette convention, car elle est à mon avis trop rigide, et surtout on empaille souvent les partielles à 2C ou 2P, en face d'un ouvreur minimum. J'accepte les ouvertures faible en 3ème, parce qu'elles ont un (léger)effet perturbateur sur le 4ème qui peut avoir du jeu. en premier ou deuxième, elles risquent d'induire le répondant en erreur. Par contre en 4ème, j'estime que cela n'a aucun sens, il n'y a rien à barrer, à moins de posséder une "bonne" majeure 5ème. Au contraire, je préconnise les ouvertures de 2 intermédiaire en majeure, couleur 6ème et 11H - 15 DH. On la boucle ainsi aux adversaires qui sont moins enclins à intervenir. Le partenaire peut répondre comme sur un deux faible. Par contre une ouverture en mineure doit comporter quelques solides levées de défense. Combien de fois n'a-t-on pas ouvert en 4ème pour l'adversaire? Il est vrai qu'un bon "dressage" du partenaire résout bien des problèmes. Pour ma part, j'ai vraiment de la peine à m'habituer aux ouvrtures en "string", mais ça viendra... michel 02/12/2002 - 17:15 Le répondant n'appelle jamais 2SA avec moins de 11H et ne compte jamais sa main en DH s'il se dirige vers un contrat à Sans-Atout: pour Vernes, un seul des deux joueurs doit compter en DH, l'autre en H seulement (mais en DH pour l'ouvreur et en S pour le répondant qui soutient en majeure, éventuellement en mineure si l'on se dirige vers un 5T/K, mais c'est rare). Il y a toutefois des exceptions, là où le répondant se pense mieux distribué que l'ouvreur: il se compte alors en DH mais retranche 1D chez l'ouvreur (2D si celui-ci a exprimé un bicolore). Ainsi nous nous retrouvons rarement trop haut. C'est en tout cas erroné de croire que 2SA chute toujours avec 22H: c'est injurier le compte DH ou oublier que l'une des mains de 11H est 5-4! Avec Alain D. nous jouons, en quatrième, les ouvertures de 3X avec six cartes et précisément 16-17DH, soit la zone la plus embêtante (le niveau est élevé, et peut conduire à la chute, mais la zone est très précise et l'effet de barrage compense statistiquement les cas de chute): En majeure, avec 16DH, l'on empaille la manche chaque fois que le répondant détient 10S, soit insuffisamment pour un soutien limit; Avec 17DH, l'on chute presqu'à chaque essai qui avorte, parce que le répondant a soutenu avec n'importe quoi faute de jouer 1SA forcing après Passe, sans compensation de barrage. Mais c'est bien plutôt pour compléter le système que nous jouons ainsi, plus que pour gêner l'adversaire. Dans le même esprit, nous jouons les ouvertures 3T/K de première main (1re et 2e position) avec une ouverture en DH (13-14DH) sans les points d'honneurs ni les levées de défense (8-9H, couleur plutôt septième), comme Chemla-Lévy, mais sans autre restriction (couleur quelconque, y c. Valet 7e! deux As ou un As et une chicane sont possibles, etc.). D'une part parce qu'on ne peut guère ouvrir de un avec zéro levée de défense (DVx/x/xx/RDVxxxx), d'autre part parce que c'est bien dommage de passer avec un tel potentiel d'attaque (Ax/Ax/xx/Vxxxxxx). Et tant pis pour le pur barrage! Tandis que les Deux faibles, en quatrième, conservent leur utilité: jouer 2C/P sans être dérangé, éviter 3C/P et signaler au répondant que la partielle adverse, qu'il aura bien envie de contrer, de rage parce qu'on aurait dû passer (!), risque bien de gagner... Que veux-tu, le problème des ouvertures en quatrième, c'est un peu une loterie. La "Règle de 15" peut aider, mais ne résout pas tout à elle seule. Je me suis décidé, une fois pour toutes, pour ceci: -- 10-13/14DH avec une majeure 6e: 2 faible -- 12DH ou moins: Passe! -- 13DH mais H + Piques < 15: Passe -- 13DH, H + Piques = 15: ouverture -- 14DH: ouverture Ça vaut ce que ça vaut... alain 02/13/2002 - 08:41 Je partage assez ton point de vue sur les ouvertures en 4ème. En particulier ton dernier paragraphe. En ce qui concerne les ouvertures au palier de 3 en 1er et 2ème, aussi, bien que l'ouverture au palier de 3 constructif en mineure ne soit pas mal non plus. Il faut cependant se méfier des ouvertures faibles, sans levées de défense, qui alors ne permettent plus de contrer l'adversaire. Que dire de ces oubvertures au palier de 1 avec 10-11H et 13 DH, que l'on pourrait qualifier de "non-protégées" et qui obligent le partenaire à une sorte de "coïtus interuptus" bridgesque. Bien frustrant, non ? Alain michel 02/13/2002 - 11:06 J'aime bien ton expression, notamment que c'est bien de cela qu'il s'agit: le partenaire salive, se lêche les babines, bave, brandit fièrement un superbe carton rouge de compétition, avec de la fumée dans les yeux et les oreilles... et on vient le lui faire rentrer dans son prépuce! N'était-ce que cela: mais le niveau est parfois si élevé, qu'enlever nous remet dans le même zéro! Seras-tu étonné d'apprendre que cela ne nous coûte guère en pratique? Ces situations sont plus rares que les coups où l'ouverture faible a permis de dénicher une bonne manche, un bon chelem, une bonne partielle ou une bonne défense, quand elle n'a pas muselé l'adversaire, surtout là où elle nous a propulsé trop haut: presque toujours celui-ci avait quelque chose à jouer! Mais tout cela est statistique et impossible à démontrer ici. Cela n'est toutefois vrai qu'à mesure que nous ne sommes pas des tireurs de lapins, constamment à l'affût et prêts à brandir le Contre pour le "200 magique" (je déteste cette expression). Nous sommes plutôt pour le "100 magique" (une de chute, même contré, là où ils ont 110 ou 120) ou le "110 magique" (2C/P, là où les autres encaissent 100 à 1SA chuté, etc.). Nous réveillons facilement, remettons volontiers une couche mais controns rarement. Contrer n'est ni notre genre ni notre plaisir. Nous préférons, s'il le faut, laisser jouer et chuter en paix, surtout pour la paix de nos propres nerfs: contrer, dans la perspective d'une seule chute, c'est terriblement usant et fatiguant. L'on craint souvent jusqu'à la dernière levée la réussite du contrat. L'on passe alors "par tous ses états", transpire abondamment, perd trois kilogrammes, trois mégajoules d'énergie et tout son potentiel d'influx: si le contrat gagne, le match est irrémédiablement perdu! S'il chute, la satisfaction (plutôt le "ouf!" de soulagement) engendrée redonne un peu d'influx, mais pas toujours suffisamment pour terminer le match. Le cerveau ne se fatigue pas, il s'aiguise au contraire par l'effort et la concentration et fonctionne d'autant mieux qu'il a été beaucoup sollicité: plus les premières donnes sont difficiles, mieux et plus longtemps il tournera. Mais les nerfs, c'est tout le contraire. Ils s'usent vite et irrémédiablement et ne se régénèrent pas avant le lendemain. Mais j'en connais qui pratiquent une politique inverse. Ils exigent 13H pour une ouverture, même pour une intervention au palier de un, et contrent tout ce qui bouge. Je ne joue pas avec eux! Nous ne sommes cependant pas démunis en matière de Contre punitif. Quand l'adversaire tombe mal, il trouve à qui parler: Passe Blanche-Neige, Contre de réveil ou d'appel transformé, etc. Un aspect anecdotique: pendant quatre ans nous avons joué le Contre punitif quand l'adversaire interceptait notre 1SA et n'avons pas contré une seule fois. Nous avons changé au profit du Contre Spoutnik (c'était nécessaire pour couvrir certaines mains inannonçables autrement) et, en six mois, nous les avons attrapés deux fois pour deux fois 800 grâce à des Spoutniks transformé! Nous controns aussi, et assez systématiquement, quand l'adversaire nous vole nos 140 en en remettant une couche. Mais il faut être bien certain que notre 3C/P gagnait et qu'il n'y a pas trop de levées totales, parce qu'autrement c'est lui qui joue son "par", qu'il ne faut surtout pas contrer. Tandis qu'à l'inverse le Contre ne coûte rien: soit il rapporte, soit nous étions de toute façon dans un mauvais coup et 4TX= ne coûte finalement pas grand-chose (-130 vaut 15%, à cause des nombreux 140, et -710 5%!). Cette situation est finalement assez rare, mais il ne faut pas en négliger l'aspect psychologique: l'adversaire doit savoir, d'avance et avec certitude, qu'il jouera son 4T/K contré! (Non mais!) michel 02/13/2002 - 11:11 Il faut encore garder à l'esprit les règles de Vernes: Quand les points d'honneurs sont répartis entre les deux camps (17-23, les règles se modifiant d'une unité à 24-25 et encore d'une à 26-27): -- 6 atouts (dans la main du contreur) pour contrer au palier de 1 -- 5 atouts (dans la main du contreur, un de moins si le partenaire a nommé Sans-Atout, partant promis deux atouts, ou produit un Contre Spoutik promettant les mêmes, tel le Contre Spoutnik sur l'interception de 1SA) pour contrer au palier de 2 -- 4 atouts pour contrer au palier de 3 -- 3 atouts pour contrer au palier de 4 -- jamais de contre au palier de 2 avec un fit huitième -- jamais de contre au palier de 3 avec un fit neuvième -- jamais de contre au palier de 4 avec un fit dixième alain cornu 02/13/2002 - 11:34 Assez d'accord dans l'ensemble, surtout en ce qui concerne les intervention. Si je "réprouve" les ouvertures trop faibles, j'accepte d'intervenir faible, souvent dans une couleur 4ème, et je réveille presque systématiquement à bas palier (jusqu'au niveau de 3). En ce qui me concerne, je n'ai pas la même réticence vis-à-vis des contres tendus. Primo, ça oblige à la plus extrème vigilence. Les flancs paresseux n'ont plus cour. Secondo,la perte de 3 kg ne me font pas peur, je suis loin d'être en voie d'"ethiopisation", bien au contraire. Il est certain que c'est une méthode pour maîgrir qui conjugue l'utile à l'agréable. POur une fois que je connais une règle, c'est celle de Vernes (reply 9)et j'approuve. Samedi, j'ai contré 4P après avoir été soutenu à 3C par Véro. Et bien, après avoir fait mes 3 levées légitimes (As T, et AR P) j'ai attendu la 13 ème pour faire chuter. Ma partenaire s'est appliquée à l'extrème, à joué un flanc parfait, donné toutes les informations qu'il fallait, et nous avons été récompensés par un top bien mérité, la plupart des adversaires gagnant 4 P. Alors que ça chute toujours. mais qu'un flanc légèrement parresseux filait. Donc .... ! Et puis, si l'on admet comme toi, que des ouvertures faibles peuvent apporter quelques mauvais coups, pourquoi ne pas l'accepter avec des comptes tendus. Quand à l'usure des nerfs, je rigôle... On en a, ou on n'en a pas. En tournoi par paire, l'acceptation de mauvais coups fait partie du système. Comme chaque système à un côté négatif, et qu'on l'accepte, on fait avec. Personnellement, je ne m'en porte pas plus mal. D'ailleurs la douce euphorie qui envahi alors l'adversaire qui a réssi un contrat contré, le pousse souvent à baisser sa garde à la ou aux donnes suivantes. Et un bon contre, avec la chute au bout, inhibera souvent les véhélités d'intervention d'un adversaire échaudé. On ne va quand même pas se laisser marcher sur les pieds, non mais...